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 La Bataille de l'Archipel Bismarck.

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Berold
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MessageSujet: La Bataille de l'Archipel Bismarck.    La Bataille de l'Archipel Bismarck.  Icon_minitimeMer 13 Mai - 12:53

La Bataille de l’Archipel Bismarck.


Juillet 1914. Jaurès, après avoir échappé à un assassinat et conformément à ses intentions, fait un discours mémorable où il invite tous les français à lier leur sort à la République, et à voir dans la guerre contre la Prusse : un combat légitime, de la démocratie contre la tyrannie. Jaurès rentrera dans le gouvernement de Clémenceau. Face à la radicalisation des socialistes français, les socialistes allemands apportent tout leur soutient à la chancellerie impériale. Août 1914, la 1ère guerre mondiale est déclarée. Il s’en suit toutes une série de défaites et de victoires de part de d’autre, qui le 28 août 1916 amènent les généraux Hindenburg et Ludendorff à assumer la direction générale de l’état major impérial. L’empereur autrichien François-Joseph meure le 21 novembre 1916. En décembre, les troupes françaises reprennent les forts de Verdun, et les généraux, Alliés comme Germains, lancent de stupides et meurtrières attaques dans la Somme et l’Artois.

Le 22 janvier 1917, Le président américain Wilson proclame dans un discours : la paix sans victoire. Il envisage la rectification des frontières belges, françaises, et la création d’une république polonaise dans une zone d’influence allemande, ainsi qu’aucune répartition des colonies. Le 29, les belligérants, sauf l’Autriche et la Russie des Tsars, répondent favorablement à l’entreprise de médiation américaine : La France réclame le retour dans son giron de l’Alsace et la Moselle et la libération des peuples par le principe des nationalités, le rétablissement de la Serbie et du Monténégro, qui eux même souhaitent l’expulsion des turcs hors d’Europe. Néanmoins, les combats continus sur l’ensemble des fronts. Le 03 mars 1917, les armées du Reich retraitent entre Arras et Soissons, et prennent position sur un terrain préparé à l’avance formant la ligne Siegfried. Suite aux déclarations pacifistes des partis politiques allemands le prestige de Guillaume II chute irrémédiablement. Il s’en suit un bras de fer entre le Haut Commandement et le gouvernement. Les militaires prennent peur, et de ce fait le 19 juillet Herr Michaelis devient le nouveau chancelier du Reich. L’influence du Haut Commandement prend un ascendant considérable sur le reichstag. Les partis politiques sont muselés. Cependant, les généraux sur les recommandations du général Groener comprennent que la guerre ne être menée à bien que si l’empire est stable, et qu’il faut donc ménager les partis. Sur le front Ouest les mutineries des soldats sont réprimées dans le sang. Le 03 juillet 1917 : échec d’un coup d’état bolchevique à Petrograd, mais le Tsar Nicolas II est forcé d'abdiquer. Lénine pourchassé par la police secrète s’enfuit en Finlande. Le 11 juillet Kerenski devient premier et fait tout son possible pour que la Russie continue la guerre aux côtés des alliés. Les marins de Kronstadt ne l'entendent pas ainsi et entrent en guerre ouverte contre le régime. Le front russe s’effondre de toutes parts.
Les officiers du Tsar se rendent compte que la situation est désespérée, et que leurs troupes vont se mutiner. Soutenu par Denikine et Krasnov, le général Kornilov fait un coup d’état en octobre, et stoppe toutes les offensives. Les russes entament alors des pourparlers avec les allemands pour sauver ce qui peut l’être. Plusieurs officiers de hauts rangs sont destitués et remplacés par des subalternes favorables aux putschistes. Les politiques français enragent. Nicolas II s’exile à Monaco. Le 24 octobre 1917 : lourde défaite italienne à Caporetto. Les italiens se replient sur la Piave. Les français envoient des renforts pour maintenir le front de Venise. Dans les Balkans les bulgares tentent de percer le front grec. Les alliés et l’armée hellène les repoussent en Thrace. Le 30 janvier 1918, la Turquie, dont le front de Palestine est enfoncé, sort de la guerre. Le 03 mars 1918, la Russie signe la paix à Brest-Litovsk. Elle renonce à la Livonie, la Courlande, la Lituanie, l’Estonie et la Pologne Orientale occupées par les allemands. La Finlande, et L’Ukraine soutenue par les forces du Reich, se déclarent indépendantes. Le 20 mars, les forces russes sous la pression des troupes allemandes conduites par le général Hoffman évacuent les deux nouveaux pays.
Le 04 avril 1918, les puissances centrales signent des accords de paix, militaires et commerciaux avec Kiev. Le 05 mai 1918, par le traité de Bucarest la Roumanie sort de la guerre contre les empires centraux. Suite à son immense victoire sur le front de l’Est l’influence du général Groener est grandissante. Il conseille Ludendorff de maintenir ses forces en attente sur la ligne Siegfried, où les forces anglo-françaises viendront se briser lors d’un éventuel assaut. L’Allemagne renforce donc ses positions défensives. Pour négocier en position de force il faut : préserver les acquis de la guerre et les troupes, en vue d’une reprise de l’offensive à l’Ouest. L’Autriche quant à elle renforce sa ligne de front sur la Piave. Les Italiens se maintiennent à Venise. Lors de la bataille de Tannenberg en 1914, alors que le vieux, malade et dépassé général Hindenburg dormait, c’est Ludendorff selon un plan de Groener qui a remporté la victoire. Il n’est pas étonnant que Ludendorff, très intelligent, suive les conseils de son adjoint. De plus celui-ci, ayant brisé le blocus continental, sait très habilement s’attirer les faveurs des partis politiques, promettant du blé pour tout le Reich. Il n’y a pas ici d’obligation absolue de remporter une victoire rapide. Donc pas de 2ème bataille de la Marne. En Juillet 1918, les troupes alliées, soutenues par des chars, attaquent les positions allemandes depuis Amiens. Celles-ci sont très bien retranchées: elles ont évacué les premières lignes et résistent sur des positions annexes. Les chars anglais, le 08 août, pendant la bataille d’Amiens, ne parviennent pas à briser les lignes de défense adverses. Le 14 août, fort de sa victoire, lors de la conférence de Spa, le haut commandement du Reich, loin d’être défaitiste et sûr de sa force, déclare que la guerre à outrance n’a plus de sens. Du côté français, les opérations sont stoppées et le front est stabilisé : bientôt les troupes américaines seront opérationnelles.
Ludendorff et Groener le savent, et ne veulent pas subir une nouvelle offensive alliée. Suivi par Hindenburg, ils exigent auprès de Guillaume II un armistice auprès des alliés. Sur ordre des militaires le prince Max de Bade devient chancelier, en vue de préparer les négociations. Le 22, les anglais attaquent dans les Flandres avec les restes de l’armée belge. Le 30 septembre 1918, la Bulgarie sort de la guerre suite à sa terrible défaite de Dobropol en Macédoine. La Serbie s’empare du territoire, et les troupes alliées menacent ainsi directement le front Sud de l’empire austro-hongrois. Le Reich allemand est obligé d'envoyer des renforts sous les ordres du général Hoffman sur les fronts méridionaux : Italie, Croatie et Roumanie, pour que ceux-ci ne faiblissent pas. Le 03 octobre 1918, le gouvernement allemand fait au président Wilson une offre d’armistice sur la base des 14 points. Les généraux français ne veulent rien lâcher et lancent une grande offensive sur l’ensemble du front : les troupes vétérantes anglo-françaises encadrent les fraîches recrues du général Pershing. Les alliés percent dans l’Artois et élargissent le front en Belgique. Face à ces revers, les partis politiques allemands réclament la fin de la guerre. Les généraux du Reich se déchargent de la responsabilité du conflit sur la personne de l’empereur. Pour sauver leurs postes et l’armée ils décident secrètement d’agir rapidement en leur faveur.
Le 17 octobre 1918, l’empereur Charles I d’Autriche promet de donner à son empire une constitution fédérale. Les représentants hongrois qui ne veulent pas d’une triple monarchie quittent l’assemblée impériale. Le 20 octobre a lieu la création d’une assemblée “autrichienne allemande“ à Vienne. Les militaires autrichiens se mettent sous les ordres du général Groener. Il y a quelques grincements de dents de la part des vieux généraux danubiens, mais ils sont rapidement limogés pour laisser la place à de jeunes officiers plus compétents. L’assemblée autrichienne vote à 99,30 % en faveur de l’union avec le Reich. Les tchèques et les hongrois ne veulent plus faire la guerre pour les allemands : des désertions ont lieu. Le 28, la chambre des députés proclame l’autonomie du territoire tchèque au sein de l’empire autrichien.
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Berold
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Le 29 octobre 1918, sur ordre du général Groener, des troupes s’emparent de la flotte impériale du Reich à Wilhelshaven. Cette démonstration de force a pour but de parer à tout soulèvement révolutionnaire, et à impressionner la maison impériale. Par des accords secrets le général assure les partis politiques qu’ils auront un rôle à jouer après une éventuelle déchéance de l’empereur. Les socialistes exigent alors une place au gouvernement. Le 01 novembre 1918, sous l’impulsion du comte Michel Károlyi I, la Hongrie fait sécession. En plus de son territoire national elle comprend : la Transylvanie, le Banat et la Slovaquie. Les troupes slaves, par compagnies entières, désertent et quittent les fronts occidentaux pour rentrer chez elles. Énorme flottement dans les armées du Reich : le soldat allemand de base se sent trahit par l’arrière. Lui qui donne son sang, comment peut-il combattre correctement, et depuis tant d’années, si on ne lui en donne pas les moyens et sans soutien ? Les généraux prennent peur.
Les soldats et autrichiens allemands se retranchent sur le front italien au début du mois de novembre. Le 07 novembre, les militaires allemands font un coup d’état en Bavière : Fuite du roi Wittelsbach. Le 09, le haut commandement allemand proclame la déchéance de l’empereur, qui part en Hollande. Coup d’état militaire à Berlin : Groener appelle le social-démocrate Ebert qui entre à la chancellerie avec un gouvernement de coalition. Accords Stinnes-Legien : collaboration des syndicats avec les chefs d’entreprises. Le 11 novembre, une partie des armées du Reich évacuent la Belgique et prennent positions dans des fortifications sur la rive droite du Rhin. Des troupes légères ou Stosstroupen couvrent la retraite en lançant des opérations coup de poing sur des objectifs ciblés. Le 12, proclamation de “l’Autriche-Allemande“ : état faisant parti de la nation allemande. Dissolution de la monarchie danubienne. L’empereur Charles est déposé. Le 18 janvier 1919, les pays alliés fixent lors de la conférence de Versailles leurs objectifs à atteindre. Il en découle que le 07 mai une grande offensive anglo-américaine débouche en Belgique centrale. Les chars font des percées fulgurantes. L’avance des alliés est stoppée sur une ligne de front allant d’Anvers à Verdun. Le général Pétain, le plus virulent des généraux français, exerce une terrible pression sur les politiques et le GQG pour poursuivre la guerre de façon raisonnée. Les armées françaises et anglaises sont saignées à blanc, et les troupes américaines, bien que courageuses et prolixes de leur sang, se sont faites étrillées de la Somme aux Ardennes. Le 01 juin, Bruxelles est libérée. Dans les airs s’affrontent les avions de la RAF, épaulés par ceux de la division Dufour, contre ceux des cirques Goering et Richthofen. Sur les champs de batailles les tanks, les chars et les panzers accompagnés par une armée de terre de plus en plus autoportée se livrent des combats entre Huy et Longwy. L’artillerie couvre de ses obus tous les fronts occidentaux. La guerre est totale….
Le 16 juin 1919, devant le danger grandissant d’une reprise de l’avance des armées du généralissime Foch, l’assemblée nationale allemande donne son accord pour la signature d’un traité avec les alliés. Le 26 juin, des négociations de paix ont lieu à Compiègne entre les deux camps. Le président Wilson assure les anglo-français qu’il faut rapidement trouver un accord avec le Reich ou, las de la guerre, il retirera ses boys. Partout sur les fronts les troupes, bien que disciplinées, en ont assez de cette guerre qui dure depuis des années et ne débouche sur rien. Le général Pétain, qui ménage ses soldats, s’attire la sympathie de ceux-ci. Le 10 septembre 1919, a lieu le traité de St Germain en Laye. La cessation des combats est effective, mais les troupes restent sur leurs positions. L’Allemagne-Autriche cédera l’Alsace-Lorraine à la France et l’Istrie à l’Italie. Pour sa part elle annexera le sud du Slevig du nord, la région d’Eupen après plébiscite, et la Lituanie. Concrètement, le traité débouche sur : la formation d’une Pologne indépendante avec les territoires de l’ancienne Pologne russe, de la Polésie et de la Volhynie sous les dictatures du maréchal Pilsudski et du colonel Beck.
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La Bohême-Moravie, sans les Sudètes, la Pologne et l’Ukraine deviennent effectivement indépendantes, dans une sphère d’influence allemande. Celle-ci garantit leurs frontières avec la Russie en proie à l’agitation politique. La Lettonie devient un pays libre et neutre. La Finlande et l’Estonie se fédèrent en un état commun, soutenu par le Reich.

A partir de février 1919 la Russie sombre dans l’insurrection civile. La famine et la misère ont raison de la stabilité du pays, et les militaires ne savent que faire face à l’ampleur de la situation. De nombreux sous officiers de l’armée impériale rejoignent les forces révolutionnaires. Les pays occidentaux envoient des troupes, par Arkhangelsk, sous les ordres de Foch pour soutenir les armées blanches. C’est la “grande croisade occidentale“. Les japonais en profitent pour étendre leur influence en Sibérie orientale. Ils annexent les territoires allemands dans le Pacifique : Forte tension entre Tokyo et Berlin qui n’ose pas envoyer sa flotte à l’autre bout du monde. Le risque des voir ses navires interceptés par les alliés est trop grand. A Berlin des troubles éclatent : des activistes communistes assassinent les députés Erzberger, Eisner et Rathenau. La répression antibolchevique des généraux Kapp et Von Seeckt est terrible. Les derniers soubresauts d’une révolution marxiste ont lieu en juin à Hambourg lors de combats de rues. En Russie, Les généraux Youdénich, Denikine, Miller, Krasnov et Wrangel encerclent les forces de Trotski qui se terrent dans la région de Kaluga. Alexandre Koltchak est élu en 1918 Gouverneur suprême de la Russie.  En 1920, les polonais soutenus par le Reich attaquent les troupes communistes du général Koniev et s’emparent de la Russie Blanche Occidentale. La Roumanie annexe la Bessarabie. Les troupes russes loyalistes soutenues par des soldats français s’emparent des territoires d’Erevan et de Kars. Suite au traité de Sèvre du 10 août 1920, les alliés entrent dans le Bosphore : internationalisation des détroits qui sont occupés par les anglais et les italiens. La Turquie et la Bulgarie cèdent leurs territoires côtiers de la Thrace à la Grèce qui annexe la région de Smyrne. L’Italie garde sous contrôle le Dodécanèse, Rhodes, la Libye et la bande d’Antalaya. La France annexe la Cilicie et la bande du Sandjak d’Alexandrette. Elle crée l’état du Liban, celui de l’Attaquie et de la Syrie sous protectorat avec l’émir Fayçal comme roi de Syrie et d’Irak. La Grande-Bretagne annexe la Palestine : émigration des juifs du monde entier, selon les accords de Balfour, qui retrouvent la terre promise. Les arabes y voient une trahison de la part des britannique. Les anglais créent la république d’Arménie avec Erzeroum comme capitale, et forment un état kurde. Ils reconnaissent le royaume d’Irak, mais s’emparent du Koweït qui devient leur chasse gardée. Devant le dépouillement de son pays Mustafa Kemal et ses jeunes turcs attaquent les forces d’occupation. Celles-ci ont une réponse immédiate qui noie le pays dans le sang. Ankara devient la capitale du nouvel état turc, et les anglais maintiennent le Sultan sur le trône. Les troubles durent jusqu’en 1921, surtout dans la partie centrale du pays.
Les arméniens, les kurdes, et les grecs se rendent responsables de nombreuses exactions : pillages et viols, réponses à plusieurs siècles de soumission. Le 04 juin 1920, la Hongrie proclame officiellement son indépendance sous la chancellerie de l’amiral Horthy. Les hongrois se retrouvent à leur tour en proie à des troubles révolutionnaires. Les troupes allemandes entrent en Hongrie pour réprimer les insurrections et impressionner les hongrois. Rien n’y fait : les insurgés communistes sont matés, mais la Hongrie déterminée reste libre. Les allemands ne peuvent se permettre une nouvelle guerre.

En 1921, les marins de Kronstadt rompent leurs accords avec les Bolcheviques. Par le traité de Rapallo en 1922, l’Allemagne offre son aide aux troupes russes blanches contre les révolutionnaires communistes, et ainsi la reprise des relations diplomatiques est effective entre le Reich et l'ex régime Tsariste. L’Allemagne signe la paix avec les USA, le 17 février 1922 : les boys rentrent chez eux, leur guerre est finie. La France qui ne peut continuée la guerre seule est dépitée. Les subsides manquent, la dette est énorme et le gouvernement ne veut plus sacrifier de nouvelles générations d’hommes qui manqueront au développement du pays. Des élections évincent Clémenceau et Jaurès du pouvoir et donnent la part belle à Herriot, Millerand et finalement Raymond Poincaré. Mai 1922, début d’une énorme crise économique planétaire. Les USA entrent dans une politique isolationniste pour s’en protéger. Le Japon commence sa politique expansionniste en Asie.

1923, fin de la guerre en Russie : le gouvernement est assuré par le général Denikine. Les troupes allemandes évacuent tous les pays où elles avaient des garnisons. Les français se maintiennent en Turquie, avec les anglais. Le 01 janvier 1924 Constantinople est rétrocédée aux Grecs, après avoir été occupé par les italiens depuis 1918. La conférence de Locarno en 1925 met fin officiellement à la guerre. Les troupes sont démobilisées. Hindenburg devient président du 2ème Reich avec Stresemann comme Chancelier. Il s’en suit une politique d’application des traités. Par défiance en vers le Reich, et pour rassurer la bourgeoisie, les militaires danubiens font appel à Charles II de Habsbourg. Il devient le souverain de la Hongrie. Mai 1926, traité d’amitié germano-russe, et pacte de “l’Entente Baltique“ entre la Russie, le Reich, la Finlande et la Lettonie. Alliance militaire et économique entre l’Italie et la Bulgarie. Juillet 1926, La France, l’Angleterre, la Belgique, la Serbie et la Roumanie signent des accords d’entraide militaire et économiques.

1928 : pacte d’apaisement des politiques extérieures entre Briand et Kellogg : suite à la crise économique les occidentaux préfèrent assurer une stabilité intérieure à leurs nations, que de se relancer dans une course aux armements. Création de la SDN. Tous les Pays européens y siègent.
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L’après guerre :
En France vu que l’Allemagne n’a pas été vaincue, il n’y a pas d’apaisement dans l’esprit des militaires français. Le Reich reste l’ennemi à abattre. Les crises économiques de 1922 et de 1929, plus les insipides et grotesques affaires de certains politiciens font tomber le pays dans une crise majeure. Le 06 février 1934, les anciens combattants marchent sur la chambre des députés. Le parti du colonel De La Roque fait un putsch. La réponse du parti socialiste et des syndicats ne se fait pas attendre : le 12, le “front populaire pour la défense des libertés“ paralyse le pays. Entre les fermetures d’usines, les grèves, les manifestations et les graves heurs avec les forces de l’ordre le pays s’enflamme et semble sombrer dans le chaos. La société secrète : La Cagoule multiplie les attentats, et une résurgence communiste s’empare des grandes villes. Ne voulant pas céder aux sirènes du fascisme brun ou rouge, le 01 juillet 1935, le parlement réforme la République et fait appel au maréchal Pétain pour devenir chef de l’état, et pour former un gouvernement “apaisement national“. Léon Blum, élu avec une large majorité, devient président du conseil : semaine des 40 heures, congés payés, augmentation des salaires calment les partis de gauche et relance l’économie du pays. Le colonel De Gaulle devient ministre de la guerre : les militaires de carrière se sentent en confiance avec le binôme Pétain-De Gaulle et assurent le gouvernement de leur soutient indéfectible. Suite aux révoltes sur le sol africain les militaires vont pour la plupart faire la guerre en outre-mer : Guerre du Rif. Le long de la frontière avec le Reich la ligne Maginot est construite. Son extension se prolonge le long de la Belgique, qui elle-même se fortifie, et jusqu’à la mer.

La montée des fascismes :

En Italie, en Espagne et dans le Reich, les capitalistes et les grands propriétaires confient le pouvoir aux partis fascistes afin de faire baisser les salaires, de détruire les avantages sociaux que la classe ouvrière avait acquis durant et à la sortie de la guerre, d’éliminer les syndicats et leurs positions de force. En habiles démagogues les fascistes jouent sur l’antagonisme de la petite et la grande bourgeoisie envers le marxisme. Leurs desseins populistes, réformistes et émancipateurs servent d’écran de fumée à leurs vrais objectifs de pouvoir absolu et autoritaire. (Arno j Meyer). Les militaires leurs apportent tout leur soutient.

Le Reich : Victoire démocratique des nationaux-socialistes en 1933. En 1934, Hitler devient führer du 3ème Reich. Dans tout le Reich est mise en place une politique de discrimination envers les juifs : ceux-ci quittent l’Europe pour rejoindre la Libre Palestine. Pour Hitler, ils sont responsables de la crise économique, des troubles révolutionnaires et du statut quo de la grande guerre. Après les départs de l’Allemagne et de l’Italie de la SDN, les français et les anglais cherchent à renouer le dialogue en matière de politique étrangère lors des accords de Munich.
L’Allemagne assure les occidentaux qu’elle ne recherche pas à relancer de conflit armé. Pourtant de retour à Berlin Hitler menace la Russie d’un conflit si celle-ci apporte son soutient à l’Ukraine qui cherche à s’émanciper de la tutelle allemande. Face à la menace de guerre qui menace l’Europe des militaires anti nazi menés par le Lieutenant-colonel Oster assassinent Hitler le 01 septembre 1939, et font un coup d’état. Les formations SS sont démantelées, et leurs chefs arrêtés. Oster devient chancelier du Reich, et le général Erwin Von Witzleben son président. Von Witzleben est un Junker : Il rassure la noblesse prussienne, la bourgeoisie et les investisseurs étrangers. La paix est préservée. Les proches du Führer (Himmler, Hess, Dietrich, etc.…) sont jetés en prison pour détournement de fonds et actes de déstabilisation de l’ordre intérieur. Le 05 juin 1940, Des accords commerciaux quadripartis sont signés avec la Russie et le Reich concernant l’Ukraine et la Pologne : les greniers à blé de l’Est restent indépendants et s’engagent à alimenter les marchés russes et allemands en exclusivité. La paix est sauvée.
La Russie devient un état monarchique fédéral en 1935. Les différentes régions de l’empire deviennent autonomes, mais leurs gouvernements restent attachés à la personne du Tsar Nicolas III, oncle du précèdent souverain. Rapprochement Russie-Ukraine-Arménie en 1938. Le Japon nationaliste et recherchant un espace vital attaque la fédération Russe en 1939, pour s’emparer de la Mongolie et de la région de Vladivostok. Cette guerre prolonge celle déjà en cours en Chine, où les nippons contrôlent une grande partie du pays. Ils la prévoient rapide et peu coûteuse comme celle du début du 20ème siècle. Les généraux russes, sous les ordres du maréchal Vlassov, repoussent d’entrée les japonais hors de la Mongolie. Le Tsar en appelle aux peuples de la Sainte Russie pour chasser l’ennemi qui tente d’envahir les terres de l’empire, de prendre la revanche de 1904, et de libérer la Manchourie avec pour objectif Port Arthur : les divisions de chars russes sont transférés à Irkoutsk.

En Italie, le 28 octobre 1922, Mussolini devient le président du conseil. Il prône l’hégémonie romaine sur l’ensemble de la Méditerranée. Outre des revendications continentales : Tyrol du Sud, Nice et la Savoie, le Duce réclame la Tunisie, la Corse et le contrôle de l’Egypte. C’est sous la pression franco-anglaise que l’Italie restitue Istanbul aux grecs qu'elle occupe depuis 1918. Se sentant isolé Mussolini fait profil bas et tente par la diplomatie de reprendre la main: En 1935, le Duce forme le front de Stresa contre l’Allemagne. La France et les anglais refusent d’y adhérer, mais la France donne son aval pour des opérations Italiques armées en Afrique. A partir de 1936, les troupes italiennes débarquent en Espagne pour soutenir les nationalistes. Paradoxalement, le Reich envoie des armes aux républicains. En 1938, annexion de l’Albanie. Sur le continent africain l’Italie mène une guerre difficile pour le contrôle de l’Ethiopie, depuis 1936 : utilisation de gaz mortel pour réduire la population indigène non soumises.
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MessageSujet: BB   La Bataille de l'Archipel Bismarck.  Icon_minitimeMer 13 Mai - 12:59

Aux Usa à lieu l’élection de Charles Lindbergh à la présidence. Son principal adversaire : Roosevelt, ayant une importante maladie, la presse s’est empressée d’en faire ses choux gras. On n’élit pas un impotent à la présidence. Cette élection marque le désengagement total du pays en matière de politique extérieure : L’isolationnisme. Le vice-président Stevenson (Grand Cyclope du Klan) et le chef du FBI : Hoover, tiennent le pays : Début des discriminations raciales envers les latins, les slaves, les afro-américains et les juifs. Devant les violences policières de plus en plus fréquentes, de nombreux indésirables quittent le pays : le Canada, “pays du grand refuge“, accueille une forte immigration. Celle-ci booste son économie qui s’en voit multipliée par trois. La forte récession économique aux Usa entraîne des tentions avec le Royaume-Uni en matière du contrôle des eaux territoriales pour les zones de pêche. La France, par la personne d’Aristide Briand, arrive à calmer les esprits avant que l’affaire ne dégénère en guerre ouverte. Les britanniques maintiennent leur flotte en état d’alerte dans l’atlantique nord.

Au Moyen-Orient, avec le retour des juifs en Palestine des troubles éclatent avec la communauté arabe dès 1923. Les britanniques maintiennent un calme relatif par leur présence en essayant de limiter l’implantation juive.  En 1932, en Arabie : constitution d’un royaume saoudien sous Ibn Séoud, après une lourde guerre civile. En 1934, la Palestine s’embrase à la suite de l’arrivée massive de colons juifs fuyant les persécutions dans le Reich. Les heurs sont de plus en plus fréquents, et en 1936 toute la région dégénère en guerre ouverte : toute la communauté arabe se ligue contre les juifs. Au grand dam de la France, la population Syrienne, solidaire de ses frères du désert, se jette dans le conflit. A son tour la Turquie se révolte contre les présences étrangères sur son sol : Les jeunes turcs de retour mettent le pays à feu. Devant l’ampleur du conflit les anglais sont dépassés. Les juifs se défendent avec acharnement et repoussent leurs ennemis : Ils reçoivent armes et soutiens financiers depuis les Usa par les israélites américains. Le Reich d'Hitler apporte tout son soutient aux musulmans : armes, fonts et instructeurs. Sous l'impulsion des amiraux pronazis de la Kriegsmarine le Plan Z est lancé afin de circonvenir à tout embargo venant du Royaume-Uni et d'assurer la sécurité du commerce maritime allemand à venir. Le 28 janvier 1937, le sultan turc est déposé par son opposition soutenue par le Reich, et la Turquie déclare la guerre à la Grèce. L'ambition des allemands est de créer une zone de conflit au Moyen-Orient afin d'obtenir des débouchés sur le pétrole arabe contrôlé par les Anglo-Saxons. Les français envoient des troupes en Syrie pour rétablir le calme. La région de Smyrne est évacuée par les grecs, celle du Dodécanèse par les Italiens. Les russes entrent en Arménie pour prévenir toute attaque contre Erzeroum. Pour éviter tout débordement du conflit turc sur la Syrie, la France renforce ses troupes sur la bande du Sandjak. Pour résoudre la crise tous les belligérants se retrouvent à Munich en 1938. Le Führer se pose en arbitre incontournable et impose la politique extérieure allemande. La Palestine est coupée en deux : le sud est donné aux juifs : formation de l’état d’Israël, et le nord est rattaché pour partie à la "Syrie française" et au nouveau "royaume de Jordanie" sous protection anglaise. Les turcs sous la présidence de Mustafa Kemal, et avec l'aide diplomatique allemande qui en assurent la sécurité, signent la paix avec leurs différents adversaires et garantissent la neutralité pacifique des Dardanelles. les russes, qui étaient prêts à intervenir dans les détroits pour aider les grecs, sont satisfaits.
 
En 1940, pour des questions de prestige et conforter sa politique d’expansion: Mussolini revendique la Slovénie et la Croatie. Durant la même période, les grecs du général Metaxás, soutenus par les anglais et les français, réclament le retour de Corfou et de Rhodes dans leur giron. le Duce y voit l'occasion de s'emparer des Balkans dans leur intégralité. A force de provocations armées l’Italie déclare la guerre à la Grèce en 1941. Les grecs organisés par les britanniques repoussent les transalpins et libèrent l’Albanie dont Ahmed Zogu redevient le roi avec l’appui de Londres. Le 19 août 1941, la marine italienne bombarde Athènes. Face à la menace d’une intervention française dont la flotte vogue vers la Sardaigne, serbe et anglaise, les généraux Badoglio et Messe antifascistes renversent le Duce, qui est exilé à Gran Sasso à la suite du coup d'état. Un gouvernement de coalition parlementaire est formé par le comte Ciao avec l'approbation du roi d'Italie qui est soulagé par la fin de cette "guerre aventureuse" dont son pays n'avait pas les moyens de mener à bien sa poursuite. Corfou et de Rhodes sont données à Athènes, et les territoires croates contrôlés par les italiens sont cédés à la Yougoslavie.

En 1942, les japonais subissant défaites sur défaites, face aux troupes sibériennes du maréchal Vlassov, se retirent de Mandchourie. Le vice-président américain, pour sortir son pays de la crise économique, finance l’effort de guerre nippon. Grâce à l’apport de fournitures US, les japonais se retranchent en Corée, et lancent leur puissante flotte maritime à l’assaut des Indes néerlandaises pour s’ouvrir des marchés et trouver les ressources nécessaires à la poursuite du conflit. Pour retrouver leur prestige vacillant, les militaires impériaux engagent leur pays à corps perdu dans un brasier infernal. Ils débarquent à Sumatra et s’emparent de l’Indonésie. Les hollandais n'ont pas les moyens de repousser les japonais. L’Asie qui s’embrase inquiète les anglais : l'équilibre dans le Pacifique est rompu, et l'Australie n'est pas loin. Aux USA, certains entrepreneurs s’émeuvent de la main mise des nippons sur les matières premières du Pacifique, surtout après le débarquement nippon en Papouasie Occidentale, alors que la Chine leurs est interdite avec le conflits en cours. L’apartheid mis en place depuis 1877 est renforcé par les membres du Klan. Les Etats-Unis mettent leur protectorat sur l’ensemble du sous-continent Sud américain. Début de désaccord entre Lindbergh (parlementaire) et Stevenson (totalitariste) en ce qui concerne les politiques intérieure et extérieure des Usa. La population civile du Nord rejette dans son ensemble les lois racistes du gouvernement : les Etats-Unis sont un pays de libertés pour tous déclare Lindbergh. Le 10 mars 1944 : Tentative d'assassinat de Lindbergh à Dallas par des membres du Klan : il allait démissionner Stevenson. Celui-ci tente de prendre le pouvoir en s’appuyant sur le pouvoir des milices locales dans les états du Sud. Les militaires s’interposent. Hoover prend peur et pour sauver sa peau se place sous l’autorité du sénat : des élections sont organisées. Hoover, toujours pour conserver son poste, fournit à la presse des preuves accablantes sur les activités secrètes du vice-président : détournement de fonds publics, présence lors de scènes de lynchage, viols, etc…. Le 06 juin 1944, Harry S Truman est élu président. Lindbergh ne s'est pas représenté. Stevenson, discrédité par les médias, est arrêté pour pédophilie, torture aggravée sur personne de sexe féminin et détournement de fonts. Le 07 décembre 1944, dans le développement d’une nouvelle politique internationale, les Usa stoppent leur aide envers le Japon. L’opinion publique en est satisfaite : Reprise des relations diplomatiques avec l’Angleterre lors de la conférence de Paris : des zones de pêche mixtes sont aménagées entre les Usa et le Canada. Dans le pacifique sud, des navires corsaires allemands commencent à arraisonner les bateaux de commerce nippon trainant dans l’Archipel Bismarck. Pour le Reich c’est une revanche sur les japonais qui se sont emparés des colonies allemandes dans le Pacifique en 1918. Berlin s’engage ainsi dans le conflit de manière restreinte aux côtés des hollandais à qui elle apporte son soutien diplomatique face aux nippons. Le Lieutenant-colonel Oster rassure les Anglo-saxons : Le Reich ne revendique que le retour de la concession de Tsing Tao dans son giron. Concession cédée par la Chine, elle-même alliée du Reich en 1916 et qui ne s’oppose pas au recouvrement de ce territoire par son ancien partenaire : Le développement du site par les germains intéresse le Dragon.  La guerre prend une nouvelle tournure lorsque le 22 décembre les japonais en représailles à l’embargo Us attaquent l’archipel d’Hawaï et l’île d’Oahu: la flotte pacifique américaine est coulée, porte-aéronefs compris, dans son ensemble. Le 01 janvier 1945, les américains entrent en guerre aux côtés des russes, hollandais et allemands. Le canal de Panama est fermé suite à une mission commando japonaise et à l’explosion d’une bombe nippone, qui l’endommagé. L’action des américains se tourne vers la défense de l’Australie : Ils y implantent avec l'accord des britanniques plusieurs bases pour assurer la sécurité du Pacifique Sud.

Le 15 août 1945, une flotte combinée allemande vogue en direction des Maldives. La Kidô Butai de l’amiral Nagumo est mise en alerte, et après son attaque sur Honolulu file vers le Pacifique Sud pour faire face aux germains....
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